Dorine Mokha †

Dorine Mokha (1989 - 2021) est décédée tragiquement le 8 janvier 2021. Il développait une nouvelle performance et une œuvre vidéo dans le cadre de On-Trade-Off. Le collectif OTO s’emploiera à préserver son héritage dans le cadre de ce projet et inclura les œuvres de Dorine dans ses futures expositions.

Dorine Mokha (Lubumbashi, RDC): Dorine était un danseur, chorégraphe et auteur congolais, codirecteur artistique de ART’gument Project à Lubumbashi et artiste associé aux Studios Kabako à Kisangani. Ouvert à la pluridisciplinarité, il a participé à de nombreux ateliers d'improvisation théâtrale, d'initiation cinématographique, d'écriture théâtrale, d'écriture de projets et plus récemment de critique visuelle et de production artistique. Il a participé à des programmes internationaux tels que les Pan-African PAMOJA Residencies (2013-2015), le TURN Fund Meeting (2014), la Berlin Platform - Goethe Institute Coproduction Fund (2018); le Festival d'Avignon, la Ruhrtriennale, le Theater der Welt ou le Theaterformen. Boursier 2014-2015 de l'Akademie Schloss Solitude, Lauréat 2016 de la Triennial Dance Dance of Africa Dance de l'Institut Français, Jury 2017 du Prix Zurcher Kontal Bank et Lauréat 2019 de la Pro Helvetia Research Residence.

“Les ressources du Congo sont exportées pour alimenter les industries du monde entier depuis le colonialisme. Ma performance imagine le jour où les artistes se réveilleront du virus de l'oubli : Nous allons ensuite rassembler nos souvenirs et commencer à raconter l'histoire différemment” (Dorine Mokha)

(Dis)-Charged, Dorine Mokha (non réalisé)

(Dis)-Charged, une double performance aurait été développée au Congo et en Belgique en collaboration avec des danseurs, des musiciens et le chanteur d'opéra Serge Kakudji.

(Dis)-Charged était une science-fiction utopique en deux chapitres répondant aux  inégalités économiques liées à l'extractivisme, qui repose sur le mode opératoire d'une batterie : Charged aurait été composé à Lubumbashi, où les interprètes interagissent avec les vestiges matériels de la voiture Tesla Crash composée de fil de cuivre (sculpture de Jean Katambayi, Daddi Tshikaya and Sammy Baloji) et engageraient un dialogue avec le public. Le contre-récit spéculatif Discharged aurait alors ensuite été chorégraphié en Europe et aurait inclus des séquences de la première partie.