Depuis le début du projet On-Trade-Off, j'ai participé en tant qu'artiste avec mon travail, mes recherches et ma vision sur un sujet sur lequel nous travaillons collectivement mais chacun à partir de sa propre pratique et perspective. Ce projet permet à une multitude de voix artistiques de déployer un thème très complexe pour nous en tant qu'artiste mais aussi pour le spectateur. A travers une autre approche de la collectivité et de la collaboration artistique, OTO soutient chaque artiste dans sa pratique individuelle, en plaçant chaque œuvre en complémentarité l'une par rapport à l'autre, ce qui forme à mon avis un seul corps d'œuvre.
Né en 1983 à Lubumbashi (République démocratique du Congo), Georges Senga est photographe.
Il développe son travail photographique autour de l’histoire et des histoires qui se révèlent dans « la mémoire, l’identité et l’héritage », éclairant nos actes et le présent. Trois de ses projets explorent ainsi la mémoire, à la quête des résonances que les hommes, leurs faits et objets laissent, et la résilience de la mémoire dans son pays, le Congo. Les travaux de Georges Senga ont été présentés dans des expositions personnelles et collectives : Biennale de Lubumbashi en 2008, 2010, 2013, 2015 et 2019, Asbl Dialogues en 2013, Biennale de Bamako en 2011, 2015 et 2017, Addis Fotofest en 2014 et 2018, Kampala Biennale en 2014, Cap Town Art Fair en 2018, Sesci_video Brazil en 2019, Contour Biennale en 2019, Kigali PhotoFest en 2019, Fondation A en 2019, Wiels centre d’art en 2019, Galerie Imane Farès en 2019, Cargo in Context en 2019, FOMU en 2019, centre culturel Jean Cocteau en 2020, Nations Unies, États-Unis en 2020.
De janvier 2014 à février 2020, Georges Senga a effectué de nombreuses résidences en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Il obtient les Prix Thamie Mnyele Award (Pays-Bas, 2019), DemoCrasee, Biennale de Bamako (Mali 2017), CAP PRIZE – Prix international pour la photographie africaine contemporaine de l’IAF Basel (Suisse, 2017), SADC Research Residency Prohelveltia (Afrique du Sud, 2017), Leon the African RAM, Biennale de Bamako (Mali, 2015), SADC Research Residency Prohelveltia (Afrique du Sud, 2014), mention Spéciale, PHOTOAFRICA (Espagne, 2009).
En 2021, il mène un projet à la Villa Médicis qui s’intitule Comment un petit chasseur noir Païen devient prêtre Catholique, projet né à la suite de sa rencontre en 2017 avec la fille d’un prêtre catholique, qui par sa fonction, n’aurait pas dû avoir d’enfants. Au cours de cette rencontre, la fille du prêtre dévoile un sac contenant plusieurs diapositives non datées, appartenant au père décédé en 1989. Le projet de Georges Senga retrace le parcours de ce prête catholique du nom de Bonaventure Salumu, depuis son village jusqu’à son séjour en Europe.
Georges Senga (Lubumbashi, RDC & Rotterdam, NL): Georges a eu une exposition personnelle à A-Foundation à Bruxelles (2019) et a été présenté dans des expositions collectives telles que ‘Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age’, Wiels, Bruxelles (2019); Biennale d'art de Kampala et à Muzee à Ostand en 2014; aux Rencontres Picha de la Biennale de Lubumbashi en 2013 et 2009. En 2015, il a reçu une bourse du centre d'art contemporain WIELS, Bruxelles, Belgique, ainsi que dans le cadre du projet African Odyssey au centre d'arts BRASS à Bruxelles, BE, il a également présenté des travaux à la Biennale de Bamako, où il a reçu le prix Leo the African RAM, il a était en résidence à Stuttgart Akademi solitude. Il a fait partie d’un programme de recherche à la Jan Van Eyck Academy à Maastricht, NL (2018-2019). Il a reçu le prix Thami Mnyele à Amsterdam en 2019.