Un monde dans une terre,
L'inverse s'avère applicable,
Une terre dans un monde,
Un monde des peurs et des usurpations,
Un monde des prouesses et des recommencements,
Un monde des essais et des erreurs,
Un monde des traces et des mémoires,
Où l'exploration et l'exploitation n'affichent précisément leur parcours,
Les conquêtes, les découvertes font son rythme,
Il est sa propre matière première,
La nouvelle colonisation économique dans laquelle les sujets sont autonomes apparaît,
Le migrant par son initiative reprend le chemin de l'esclave,
Prenant la place de la colonisation politique qui a consolidé la notion de l'état,
Tout ce parcours est passé par des théories de la conquête qui change de visage dans le temps et dans l'espace,
C'est dans cette configuration d'un monde des extrêmes que les machines de Jean ont vu le jour,
Une résistance d'algorithme qui tente la conciliation d'un monde dépourvu de transversale,
Le Nord et le Sud,
l'Est et l'Ouest,
Les riches et les pauvres,
Les noirs, les blancs, les rouges, les jaunes et les autres,
Les pourvoyeurs et les tributaires,
Comme si cela ne suffisait pas,
Les catastrophes, les pandémies s'ajoutent dans le panel pour les uns et les prismes de l'administration politique pour d'autres,
Les gisements de minéraux poursuivant leur transformation géologique,
Pour une exploitation en piège entre utilisation et pollution,
Cependant, Jean essaye de confronter le monde à sa réalité afin de pouvoir poser correctement les postulats de son Futur en se basant sur son présent et son passé.
On trade off devient une longitude qui permet à des liens horizontaux de scruter la question du relationnel dans les flux du monde, définir les différents rôles,
Les minerais du Congo contre les industries de l'occident,
Les cultures, les civilisations, les éducations,
Les précarités contre l'opulence, l'assurance contre l'inquiétude,
A chacun sa tranche.